La protection des animaux va t-elle trop loin ? Après le désir (légitime) de rendre les animaux non meuble dans nos lois, certains faits divers peuvent nous faire penser que oui...
En effet, en Australie, une association de protection des animaux a porté plainte contre un agriculteur car un de ses employés a insulté un mouton.
Du côté des végans, certains craignent d’avoir trahis leurs idéaux après avoir accidentellement tué un moucheron.

A terme, devrons nous protéger et respecter tout les animaux, sans exception ? Selon certaines personnes, oui. Pourtant, bien qu’en théorie, tuer, c’est mal, il y a au moins un cas justifiant la mort : l’auto défense. Lorsqu’un animal vient vous agresser, vous allez instinctivement vous défendre, ce qui est normal. Par contre, il faut bien faire la différence entre l’agression de la défense. La plupart des animaux qui s’attaquent à nous le font par défense, que ce soit pour se protéger, protéger leur nid, leur territoire ou leurs petits. Ainsi, abeilles, frelons et guêpes ne s’attaqueront pas à vous si vous n’approchez pas leur nid. Idem pour les sangliers qui défendront leurs petits.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne faut pas se protéger. Une abeille qui vous attaque pourra ne pas vous lâcher sur plusieurs mètres : si vous n’avez pas de protection, mieux vaut-il se faire piquer ou tuer l’insecte ? Seul vos réflexes et votre cœur pourront répondre à cette question.

Mais qu’en est-il des animaux qui s’en prennent réellement à vous ? Si un moustique vient vous piquer, doit-on le laisser faire ? Pour trois raisons, ce n’est pas nécessaire : d’abord, et c’est la raison #1, parce que la piqure provoquera des démangeaisons qui ne sont en rien agréable. Ensuite, car le moustique peut transmettre des maladies. Même si il ne faut pas non plus devenir parano, il ne faut pas négliger cette éventualité. Et puis surtout, parce que le moustique n’est aucunement en danger d’extinction. Si l’on doit réfléchir à deux fois avant de tuer des espèces qui deviennent rares, lorsqu’elles prolifèrent, peu de raison de toutes les préserver.

A cela, il faut rajouter les tueries involontaires. Peut-on blâmer quelqu’un s’il écrase par inadvertance un insecte ? Si vous avez tendance à dire oui à cette question, sachez que, dans tout les cas, chacun de nos pas piétinent des vies, que ce soit des insectes ou des êtres plus petits encore, comme des bactéries.
Évidemment, cela ne signifie pas qu’il ne faille plus regarder ou l’on marche ; si l’on peut préserver des vies en évitant des les piétiner, autant le faire, mais pas au point de vous immobiliser : si l’on devait prendre soin à ne pas écraser chaque fourmi, on n’avancerait plus.

Bien sûr, cela reste avant tout une question de choix et d’éthique personnel, mais je ne pense pas qu’il faille traiter d’assassins tout les gens qui peuvent tuer ponctuellement certaines espèces qui les agressent. Et vous, qu’en pensez vous ?