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Le syndrome de la ferme des 1000 vaches, ou le dédoublement de personnalités

De nombreuses voix s’élèvent contre les projets de fermes intensives, représentées par la fameuse "ferme des 1000 vaches", suivies par bien d’autres.

Tout le monde est d’accord. Un consensus exceptionnel, une victoire intellectuelle ? Personne ne veut pas de la ferme des 1000 vaches. Ni des autres projets du même acabit.

Alors, tout va bien dans le meilleur des mondes ? Que nenni. La ferme marche, et malgré de nombreux épisodes judiciaires, elle s’en sort et continue ses affaires.

Mais si personne n’en veut, comment arrive t-elle à fonctionner ? Comme disait Coluche : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que ça ne se vende plus ! »
Mais alors, les produits de la ferme aux 1000 vaches se vendent ? Bien sûr, et plutôt deux fois qu’une.
Certes, l’opacité de la distribution nous empêche d’avoir tout contrôle sur la provenance exacte (tout au plus, on sait de quel pays le produit est issu), du transport, ni du mode d’abattage, donc personne ne sait si il consomme des produits issus de la ferme aux 1000 vaches, personne ne sait non plus si son morceau de viande est issue de pratiques intensives ou raisonnées.

Mais justement, quand on a un doute sur quelque chose, n’est-on pas censé se méfier, faire preuve de vigilance, voir, de ne pas consommer ? Est-ce que depuis ces projets intensifs, avez vous seulement envisagé de réduire votre consommation de viande ? La ferme aux 1000 vaches est l’arbre qui cache la forêt de l’agriculture intensive, transformée en industrie labourant et saccageant toute vie.

Cela est bien beau de dire que vous n’êtes pas d’accord, cela est bien, de signer des pétitions, mais si vous continuez à consommer les produits issus de ce que vous critiquer, vous continuer de les faire vivre et donc, justifier leur travail.
Il est temps de cesser votre double personnalité, et de joindre vos actes à vos paroles : réduisez votre consommation de viande et de produits laitiers.

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Date de rédaction : 21 août 2016
Dernière modification : 24 mai 2016

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