Les premières observations étaient surtout basées sur la chasse et le piégeage. Depuis, malgré la technologie, les progrès restent limités par rapport aux premiers observateurs comme Linneus : certaines espèces décrites à son époque n’ont pas eu de complément d’informations, des milliers de fiches restent vides et personne ne semble intéressé pour faire évoluer les choses.

Alors, certes, nous avons quand même progressé par rapport à Platon ou autre philosophes de cette époque, mais non pas parce que nous avons été plus loin dans la recherche, mais essentiellement à cause du lap de temps qu’il s’est écoulé.
Des millénaires sont passés, des milliards de gens ont vécu et vivent encore alors, de façon logique, nos connaissances ont progressé, mais de façon proportionnelle à la masse, en aucun cas de façon exponentielle.
La technologique a complètement redéfini notre rapport à l’environnement et certaines personnes s’en sont servis pour faire bondir les connaissances de façon magistrale, c’est un fait ; l’urgence de la situation écologique a poussé de nombreuses personnes à faire progresser les choses ces dernières années, c’est tout aussi vrai, et il est clair que nos connaissances au niveau de l’environnement sont sans commune mesure par rapport à l’époque de Platon ou de Linneus, mais proportionnellement à notre nombre et aux progrès technologiques, nos connaissances n’ont pas tant progressé que cela.

Les techniques de chasses, de pêches ou de développements de manipulations des masses via la télévision ont été beaucoup plus développés dans un laps de temps beaucoup plus réduit.
En fait, nous continuons d’en savoir plus sur la lune que sur nos océans !

Et même sur les terres, les connaissances restent limitées. Nous avons progressé au niveau du nombre d ’espèces connues et étudiées, mais nos connaissances sur leurs interactions restent limitées.

Nous sommes loin de pouvoir dire que nous savons tout de Gaïa, nous sommes encore aux balbutiements de nos connaissances. Et malgré ce gigantesque réservoir à connaitre, la grande majorité d’entre nous se désintéresse complètement de l’environnement, préférant regarder leurs dernières émissions à la télé ou de parler des derniers ragots du coin.
C’est peut être ça, le plus désespérant : malgré des possibilités immenses de par notre nombre et de notre technologie, nous n’avançons que petit à petit, à cause d’un manque de personnel et d’investissements dus à une manque de motivation dans le domaine.

A quand un changement ? En serez vous ? Il ne faut pas hésitez à se lancer, que ce soit par des écrits dans des journaux, sur le net, à la radio, à la télé, mais aussi dans la réalité : mettez vous y, l’environnement en a grand besoin.