Les anti écolos traitent souvent les écologistes de khemers verts, d’ayatollah ou d’arriérés voulant retourner dans les grottes. Pourtant, les écolos sont loin d’être violents, et les lois en faveur de l’environnement sont loin d’être réellement contraignantes, pour personne. Les plus gros pollueurs le font avec l’approbation des États,

Ne faudrait-il pas suivre leurs "conseils" et instaurer des lois semblables à une dictature verte, ou les personnes et sociétés dégradant la nature seraient sévèrement punis, quitte à en devenir totalitaire sur ce point ?

Ce mode de fonctionnement n’a qu’une portée limitée, même si sa structure peut servir pour promouvoir une cause, il ne faut pas qu’elle rentre dans un cadre strictement totalitaire ou/et militaire ou on force les gens à faire ce qu’on veut d’eux ; le but est de faire évoluer les mentalités, pas de les forcer, ce qui pourrait faire office d’un rejet, ce qui serait contraire à l’objectif.

Mais alors, que faire ? L’écologiste l’est devenu par choix personnel, souvent amené par un acheminement personnel long et difficile, avec remise en question, changement dans ses habitudes solo puis changement social, pour enfin finir par l’action. Se sentir utile à l’environnement est une satisfaction personnelle, y renoncer par altruisme est donc très difficile. A quoi sert l’écologiste alors ? Avant de parler de gestion de la nature, il ferait mieux de :
1) empêcher les humains de détériorer l’environnement : c’est la meilleure solution existante,inutile de vouloir gérer ou restaurer la nature si celle ci n’a pas été souillée
2) dépolluer les sites pollués, nettoyez la nature : rendre à la nature sa liberté, lui enlever tout nos déchets sera déjà un grand pas pour lui redonner vie
3) utiliser les zones déjà exploitées qui ont été abandonnées : plutôt que de toujours défricher les forêts et combler les zones agricoles, il est urgent d’utiliser les zones urbanisées déjà existantes.

Sachant qu’il existe 5 stades de nature : les zones urbaines (villes et villages), les cultures, les jardins, les zones urbanisées abandonnées et enfin, la nature "sauvage". Sur ces 5 zones, une seule est exempte de nos traces (ou disons plutôt, en proportion beaucoup moins élevée que les autres) ; pourquoi s’acharner contre cette zone qui est déjà la plus petite d’entre toutes ? Ne serait-il pas temps de la protéger ?
Que faudrait-il faire pour que les choses changent ?