A chaque fois, c’est la même chose, la même psychose. Dès qu’une maladie éclate et que les animaux sauvages peuvent être mis en cause, on se précipite pour les massacrer.
Ce fut le cas de la grippe aviaire, de la tuberculose, de la rage, de la vache folle, de la grippe H1N1, et maintenant, de la brucellose.

Le procédé est toujours le même : suite à un soi disant risque, on décide de l’abattage massif de tout un cheptel quand il s’agit d’animaux de la ferme ou d’un maximum d’animaux quand il s’agit d’animaux sauvages, et attention, pas d’une façon légale avec avis scientifique et écologiste à la clé : la décision se fera toujours de façon extrêmement rapide, et l’abattage se fera en quelques jours tout au plus, empêchant tout recours, toute action juridique et surtout, empêchant de sauver un seul animal.
Ce qui est particulièrement ignoble, c’est que, autant pour les animaux de ferme qui sont voués à être mangés (sigh), par principe de précaution, on peut comprendre ces mesures extrêmes, ou en tout cas les excuser en partie, mais autant pour les animaux sauvages, c’est absolument inadmissible, car très peu de gens ou d’animaux seront en contact avec des sujets malades ou non...

Et plus que cela, dans tout les cas, il a été prouvé mainte fois que les massacres n’endiguaient jamais les épidémies, bien au contraire. Les populations vont avoir tendance à se disperser, favorisant ainsi l’épidémie.

Une mesure maladroite, injuste, illégale, contre une population protégée qui peinait déjà à se renouveler. Et encore une fois, personne ne s’en offusque. Mais ils sont ou, les écolos ?