Les réponses vont être de 3 types : les gens pour les palestiniens, les autres pour les israéliens, les troisièmes enfin qui n’auront pas de camp du tout, par méconnaissance du sujet, par refus d’alimenter le débat ou tout simplement car ils n’ont que faire d’un conflit se trouvant loin de chez eux.

En réalité, peu importe votre camp, vous trouverez suffisamment d’arguments des uns et des autres sur la toile et ailleurs, et ce site n’est en aucun cas une tribune politique, religieuse ou guerrière : à vous d’avoir votre propre avis.

Alors, pourquoi ce sujet ? Pour vous parler des victimes oubliées, celles dont on ne parle jamais : la faune et la flore. Ces victimes sont toujours les plus nombreuses quel que soit le conflit, et pourtant, jamais elles ne seront mentionnées, ni même pensées. On saluera les vainqueurs, on pleurera les morts, on condamnera les perdants, la vie reprendra, mais personne à aucun moment n’aura de pensé pour tout les animaux tués par la guerre ou ayant servi par un camp ou un autre. Les chevaux sont certainement les animaux ayant le plus été utilisés en tant que guerre, mais c’est loin d’être les seuls, et diverses expériences ont été tenté, notamment avec des chats, dauphins, chiens, etc.

Alors pourquoi prendre le conflit israëlo palestinien pour une réalité touchant toutes les guerres ? Car c’est ce conflit le plus médiatisé actuellement, et c’est par ce conflit que l’âne de l’image illustrant cet article a péri : coloré aux couleurs d’Israël, il a été lapidé symboliquement par toute une foule pétrie de haine, tellement haineuse envers leur "ennemi" qu’ils ne réalisent pas qu’ils viennent d’ôter une vie innocente, ce qui les rend au moins aussi coupable que les ennemis désignés.
Peu importe que l’âne ait été coloré aux couleurs d’Israël ou de la Palestine, le résultat est la : l’humanité s’en prend à des animaux pour des conflits qu’elle a provoqué et qu’elle entretient sciemment.

Mais plus que cet âne, ce sont tout les animaux dont j’aimerais que vous ayez une pensée lors des conflits passés et surtout présents, ceux qui ont cours en ce moment même.
Certaines personnes me rétorqueront de leur méprise par la désormais habituelle réplique "il faut d’abord s’occuper des humains avant de regarder les animaux !"
A ces gens, je pourrais reprendre la réplique de Brigitte Bardot : "on a pas deux cœurs, un pour les humains et un pour les animaux" comme je pourrais leur indiquer que ces conflits sont le fruit de nos méfaits, que les animaux n’y ont rien à voir, ou encore que si on devait d’abord s’occuper des humains avant les animaux, l’extinction des espèces serait totale qu’on aurait toujours pas résolu la misère humaine... De par la nature humaine, justement.

Alors, une pensée pour ces animaux et ces milieux détruits par nos conflits. Ça ne coûte rien et n’y changera pas grand chose hélas, mais au moins, ça aura le mérite de faire changer un peu les mentalités...