Ernest Coeurderoy (auteur)
Madrid, 1853
“Qu’un homme pose en tribun dans l’enceinte d’une assemblée ; cela se voit tous les jours, c’est original mais parlementaire. Qu’on s’intéresse au sort des enfants, l’on peut invoquer le témoignage de Saint Vincent de Paul qui les recueillit [...] Mais que l’on fasse appel à la sentimentalité des hommes en faveur des bêtes les plus grosses et les plus sauvages, qu’on ait de la sympathie pour les souffrances d’un taureau ; il faut être, pour cela, dépourvu de bon sens [...] Je sympathise avec le taureau ; c’est bête, mais c’est juste. Je revendique pour lui parce qu’il ne parle pas notre langue, parce que nous pouvons prétendre que nous ne comprenons pas ses mugissements de douleur.”
© Lelision - 2013