Les écolos, comme tout le monde, peuvent être contradictoires. Par exemple, pour les écologistes, le plastique, c’est mal. Il y a trop de plastique partout, qui plus est bien trop souvent jetable et ne sera donc utilisé qu’une seule fois alors même que cette matière va durer plusieurs centaines d’années.

C’est totalement vrai ! Donc on retient que le plastique, c’est mal. Bien, si on allait créer une mare ? Allez ; jetons un oeil sur les nombreux tutoriels existants : comment créer une mare ? Résultats : créer une mare naturelle. Ah bah oui, si déjà, faisons une mare naturelle ! Je ne vais pas refaire le tuto, mais quand on arrive à l’étape : "Imperméabiliser le fond de la mare" : "utilisez une bâche". Pardon ? Une bâche ? Plastique ? Et on nous dit que sa durée de vie est d’environ 50 ans ? On parle bien de la même chose, une mare naturelle ? Comment peut-on qualifier une mare naturelle si elle repose sur du plastique ? Surtout quand on sait qu’il est possible de faire une mare à base d’argile, c’est certes beaucoup plus délicat à créer et contraignant dans les dimensions, mais au moins, il n’y a pas de plastique...

Autre exemple : la renouée du Japon. Plante invasive, on a longtemps tenté de l’éradiquer repousse après repousse, mais c’est peine perdu, les tiges étant souterraines. Alors, une idée géniale est apparue : si on l’empêchait de pousser ? Et comment fait-on ? En lui retirant les rayons du soleil, et comment à votre avis ? Je vous le donne en mille : on pose une bâche plastique. Alors oui, sous certaines conditions précises, ça peut donner de bons résultats, mais le moindre manquement et voici encore des morceaux de plastique qui vont aller dans la nature : il suffit d’une agrafe, d’un trou causé par une branche, d’un support mal fixé et voilà que la technique ne marchera pas. Et dans tous les cas, une fois encore, de par la durée de vie du plastique, cette technique sera limitée dans le temps.

Et la nature par le plastique n’est pas le seul maux des écologistes : en fait, la plupart des écologistes veulent gérer la nature, la nettoyer, la rendre belle. Et souvent au tractopelle s’il vous plait ! Mais y toucher, n’est-ce pas la dénaturer ? La nature est malade de sa gestion comme le mentionnait un livre toujours d’actualité.