Même si l’éducation peut effectivement être un bon outil pour inculquer aux gens un minimum de sensibilité écologique, quant bien même le monde entier serait initié, la planète n’irait pas mieux pour autant, ou si peu. Pourquoi ? Admettons que l’humanité se mette à être bien éduquée vis-à-vis de l’environnement et que les gestes polluants du quotidien soient bannis -ce qui est déjà en soi une utopie : plus de mégots ou d’emballages jetés, plus de maltraitances gratuites.
Qu’en serait-il du reste ? L’élevage intensif, les forêts abattues, le bétonnage à tout va, le jardinage de tout les espaces ou presque ? Ils continueront bien certainement. Pourquoi ? Car les gens n’agissent pas, ils ne se battent pas.

Avoir le soutien du grand public est une bonne chose, mais ce n’est pas avec ce soutien que les choses vont changer. Les gens sont prompts à réagir à tout les sujets, mais pour agir, par contre, une grande majorité estime que ce n’est pas à eux de faire quelque chose, ou qu’ils ne sont pas assez compétents pour ce faire, et vont donc laisser faire.

Résultat : le grand public n’a aucune influence sur les grands combats écologiques. Seul une petite partie va agir, tout comme une petite partie va agir contre.
Un exemple ? Il y a un peu plus d’un million de chasseurs en France. Il y a quasiment un million de végétarien en France. Pourtant, les chasseurs ont pignon sur rue alors que les végétariens sont marginalisés. Pourquoi ? Le grand public n’a pourtant pas forcément en bonne considération les chasseurs, souvent perçus comme des beaufs. Réponse : parce que les chasseurs ont su se fédérer, se regrouper, et finalement faire pression à tout les niveaux pour se faire entendre. Le grand public n’a pas eu son mot à dire, même si beaucoup pensent que la chasse est cruelle et qu’on ne devrait pas tuer les animaux.

Par ailleurs, on pourrait croire qu’internet a changé la donne et redistribué les cartes, et c’est vrai dans un certain sens : internet a permis et permet de dénoncer les mensonges réguliers de certains, de dénoncer les actes de cruauté, les pratiques inadmissibles, les traditions obsolètes.
Et après ? Désormais, on peut être au courant de bien des choses, mais est-ce que ça les change pour autant ? Dans combien de groupes facebook vous êtes inscrits ? Combien d’actualités lisez vous chaque jour ? Et devant toutes les horreurs dénoncées, est-ce que vous faites quelque chose ?
Les pétitions et autres commentaires en ligne sont intéressants car ils permettent de donner son opinion puis d’indiquer qu’un grand nombre est du même avis, mais cela n’ira pas plus loin, à quelques rares exceptions près.

Alors, ferez vous parti de la masse du grand public, uniquement spectateur, ou allez vous avoir le courage de venir sur scène, et d’agir ? L’action n’est pas si difficile, elle implique simplement une volonté forte soutenue par un savoir ce que l’on veut réaliser. Une fois armé de cela, l’action se fait tout naturellement : essayer, et vous l’adopterez.
Vous pouvez donnez de l’argent, mais aussi de votre temps et de votre savoir faire. Les associations sont toujours à la recherche de bénévoles, et pour vous, que du bonheur !
Il vous est aussi possible d’aider de vos compétences en proposant votre spécialisation, parce que les associations ont toujours besoins de mécaniciens, webmaster, comptable, administratif ou de votre force de travail. Vous avez l’embarra du choix, ne reste plus que votre volonté pour œuvrer pour l’environnement. Allez vous rester passif ou devenir un des éléments qui va changer le monde ? A vous de décider.