L’Union Européenne a trouvé LA solution : elle a sommé lundi les États-membres de réduire l’usage des sacs en plastique à usage unique.

Et elle donne carte blanche aux états pour réguler ces sacs comme ils entendent. Un peu comme quand on demande aux chasseurs de gérer la faune, ou quand on fais les gros yeux aux industries pour qu’ils gèrent l’étiquetage comme ils l’entendent, avec des restrictions si mince qu’elles n’ont aucun impact sur la consommation, ou si peu.

Cette injonction qui ne donne aucun délai ni aucune précision laisse libre court à tout les excès, et on peut parier que la majorité des pays ne vont rien faire pendant des années jusqu’à ce qu’on leur dise de se bouger. Et de la, cela prendra encore quelques années avant qu’ils ne prennent des mesures et les mettent en place...
Pourtant, ce sont bien les plastiques qui sont majoritaires dans nos ordures, qui ne sont utilisés qu’une seule fois dans la plupart des cas alors qu’ils pourraient être réutilisés de nombreuses fois. Le souci c’est que ces sachets ne coutent bien souvent rien, les jeter parait donc plus simple pour beaucoup de gens qui n’ont aucune considération pour l’environnement, et vont préférer reprendre à l’infini des sachets, quitte à les gaspiller et à les utiliser pour tout et n’importe quoi.
Résultat : une montagne de plastiques qu’on peut retrouver partout, notamment dans les rivières et océans, ou leur aspect transparent va tuer des milliers de tortues et d’autres animaux marins qui vont les confondre avec des méduses, sans oublier les nombreux petits animaux qui se retrouveront emprisonnés dans une prison de plastique.

La "mesure" de l’UE est donc, encore une fois, une mesure accessoire qui ne pèse pas bien lourd face à l’ampleur du problème, et dont, encore une fois, l’environnement subira les conséquences d’une politique irresponsable et bien en dessous des réalités.