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La gestion des déchets à remettre en question

A force de consommer plus que de raison, nous créons des montagnes de déchet qui finissent souvent brûlés ou, plus récemment, recyclés ou revalorisés, mais c’est loin d’être la norme. Et que se passe t-il quand le centre subit un accident ?

Eh bien, d’après nos journaux et radios, rien. Par contre, si on creuse un peu, on réalise que le moindre petit incident peut avoir des effets catastrophiques et incontrôlables. Fukushima en est le meilleur exemple qui soit, parce que ça a une portée internationale, mais les incidents plus petits, n’ayant "qu’une" portée locale sont bien plus nombreux et peuvent causer énormément de dégâts, pour la santé mais surtout pour l’environnement.

Combien de rivières souillées par des déchargements plus ou moins accidentels ? Combien de victimes suite à des incidents ou à des actions plus ou moins contrôlés dégageant des gaz toxiques ou des poussières cancérigènes ? La liste s’allonge de façon quotidienne, sans que rien ne soit fait contre ça, pire encore, puisqu’on dissimule soigneusement la majorité de ces incidents pour les faire passer pour des opérations courantes

Et quand l’incident devient accident et trop gros pour le cacher, on va le minimiser pour finalement l’étouffer rapidement, et reconduire toutes les personnes se posant un peu trop de question. C’est le fameux syndrome du couvercle.

Une décharge qui brûle ? Ne vous inquiétez pas, on maitrise ! Même si on ne connait rien des produits qui sont en train de brûler, qu’on a aucune idée de comment vont réagir les différents produits en se mélangeant, qu’on arrive pas à maîtriser le feu, chut, dormez tranquille, on maitrise. Et n’espérez pas qu’on vous donne la moindre information, ni pendant ni après. Une fois l’incendie maitrisé, le journal du coin en tirera 4-5 lignes pour faire croire qu’ils sont top au niveau de l’information, mais rien ne sera dit derrière.
Ni combien de tonnes n’auront brûlés, ni quelles substances auront brûlés, et ne parlons même pas des produits toxiques, des retombées et de l’impact environnemental. Pensez, ce n’est pas comme si cela nous concernait, et ce n’est pas comme si on pouvait demander des comptes pour les erreurs commises. Dormez, on vous dit, et rêvez ! Rêvez d’un monde meilleur, d’une nature préservée, d’un environnement sain, parce que qu’avec eux, on aura plus l’occasion de vivre cela.
A nous de mettre hors état de nuire cette société folle qui s’auto détruit en emportant tout avec elle.

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Date de rédaction : 5 novembre 2013

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