Les politiques sont des gens censés prendre des décisions pour le long terme, mais dans les faits, c’est tout le contraire : systématiquement, pour des raisons idéologiques, pour imposer leur vision des choses, et par souci des futures élections, ils vont faire les choses pour combler leur vision des choses et/ou pour se faire bien voir et augmenter leurs chances de se faire réélire.

Dernière preuve en date ? Certains élus remettent en cause les corridors écologiques, vous savez, cette mesurette qui demande qu’on relie les différents écosystèmes et qu’on évite de les fragmenter par des routes, rail, infrastructures ou bâtiments, ce qui empêcherait la faune et à la flore de s’isoler puis, petit à petit, de disparaitre. Une mesure pleine de bon sens, surtout au vu de notre activité et de notre étalement, et pourtant, non, même pas : certains considèrent cette mesure comme un frein à leur vision mégalo des villes : toujours plus, toujours plus loin ! Et ne leur parler pas des friches industrielles ou de l’intérêt de certaines zones commerciales qui n’attirent personne, eux, ils veulent juste construire le plus possible pour combler toutes les zones par de l’immobilier qui leur rapportera voix et argent, et ça s’arrêtera la.

Alors, pour eux, un corridor écologique, vous n’y pensez pas ! Trop complexe, trop cher, pas d’intérêt. Alors, on s’insurge, on gueule, on râle, et ce, encore une fois au détriment de l’environnement. L’environnement ? Je suis pour ! Mais je ne fais rien pour, bien au contraire. Je suis pour dans les paroles, pour faire bien, et parce qu’il faut bien qu’on bouffe, mais pour lever ne serait-ce un petit doigt pour la favoriser, oubliez moi...

Ne serait-il pas temps de mettre aux postes clés des gens ayant une vision à long terme des choses, de l’environnement en particulier ? Ne serait-il pas temps d’imposer une dictature verte afin d’enfin soulager notre planète ?