Disposant de propriétés multiples, allant du flexible au rigide, opaque à transparent mais aussi de mou à dur, le plastique est le matériel idéal pour la plupart de nos objets. En plus de cela, contrairement à bien d’autres matériaux, il est facile et rapide à produire, ainsi que durable : il ne pourrit pas, n’est attaqué par aucun animal et ne moisi pas. Cerise sur le gâteau : son faible coût.

Du côté des consommateurs, le plastique parait tout aussi idyllique puisque offrant de nombreux usages. De trop nombreux usages, puisque le plastique est partout, et est dérivé sous de nombreuses formes :

 bakélite
 polymère
 polystyrène
 polychlorure de vinyle (pvc)
 polyamides
 polyuréthanes
 polytétrafluoroéthylène (ptfe)
 polyesters
 etc.

... Dont dans des usages alimentaires. Et voici donc le premier problème majeur des plastiques : certains de leurs éléments toxiques peuvent migrer dans les aliments, que nous allons donc ingérer. Quelles sont les conséquences ? Nous n’en savons pas grand chose, très peu d’études ont été faites dans ce sens, et pourtant, aucune précaution n’est entreprise. Quand on sait que certaines des molécules de plastique peuvent migrer jusque dans notre sang voir, dans nos cellules, il y a de quoi se poser des questions.

Mais le pire est à venir. Du côté de l’environnement, le plastique est une catastrophe sans précédent et totalement incontrôlée. Souvent conçus pour un usage unique, ou en tout cas pour un usage limité, les plastiques finissent dans nos déchets, et les plastiques ne peuvent pas être recyclés ni traités.
La plupart d’entre eux vont donc finir brûlés ou jetés dans la nature, où ils finiront dans les océans ou sous terre.
Résultat ? Notre planète se transforme peu à peu en poubelle de plastiques et de tissus. Au point ou l’on parle de continents de plastiques... Les écosystèmes sont gravement menacés par cette pollution, étouffant poissons, tortues, oiseaux et mammifères, détruisant toute la chaine alimentaire.
La pollution s’accumule donc sans qu’aucune solution ne soit envisagée, de même que sa fabrication qui continue d’être réalisée sans aucun contrôle ni aucune limite. Jusqu’à l’étouffement de toute vie ?