Ça n’aura pas mis beaucoup de temps : le jour même de la manifestation anti loups, anti ours et anti vautours, oui, vous avez bien lu, anti vautours : certains agriculteurs pensent que les vautours sont devenus prédateurs. Pourquoi ? Car quelques témoignages d’agriculteurs vont dans ce sens. Ils ont vu. Drôle quand on connait les dégâts imputés aux loups, aux ours aux lynx, justement, de par leur non présence... Par contre, ils sont présents lorsque des vautours s’attaquent aux vaches, étonnant !
D’autant plus étonnant quand on sait que c’est un charognardet qu’il ne dispose pas d’armes pour tuer un animal.

Bref, le jour de cette manifestation, même si elle n’a largement pas été aussi suivie que les précédentes, des mesures pour faciliter l’abattage des loups ont été annoncé, une fois encore. Rappelons que le loup est censé être une espèce intégralement protégée, pourtant, entre les braconnages, les percutions et les tirs légaux, le loup subit.
Certes, le chiffre symbolique de plus de 300 loups a été indiqué. Et alors ? Le loup s’autorégule comme toutes les espèces, il arrêtera son expansion les conditions ne sont plus favorables, nous devrions plutôt nous féliciter de cette progression malgré les tirs, les accidents et la haine d’anti-loups qui font tout pour l’anéantir une nouvelle fois, cela signifie que nos forêts sont aptes à accueillir un animal comme le loup.

Mais comme d’habitude, le cirque des éleveurs fait fléchir le gouvernement, de même que le cirque des chasseurs le fait tout autant fléchir : encore de nouvelles mesures pour faciliter les abattages. A force, il sera aussi facile de tuer un loup qu’un sanglier.