On reparle en ce moment un peu du statut juridique des animaux. Régulièrement, le sujet revient, et pour cause : il n’est jamais traité, ni même évoqué chez nos amis politiques.

Pourquoi ce sujet ? Car les animaux, au niveau juridique, sont considérés comme des meubles. Et forcément, ça rend la protection des animaux d’autant plus difficile qu’il faut contourner ces lois absurdes, afin de faire comprendre que l’animal est un être sensible et n’appartenant, à la base, à personne.
Donner un statut juridique aux animaux faciliterait d’autant plus la protection des animaux... Et c’est bien la le problème. Car hélas, les animaux sont une source de profits énorme, limiter les profits à cause de leurs droits n’est pas envisageable pour beaucoup qui vivent des animaux et de leur production.

Et puis, au niveau facilité, il faut admettre que ce sera un véritable mélimélo que de donner un statut juridique aux animaux. Car pourquoi la vache aurait moins de droit que le chien ? Pourquoi le renard pourrait être massacré alors qu’on laisse tranquille la mésange ? Et pour aller encore plus loin, quels droits donner aux insectes ?

Donner des droits selon notre utilisation des animaux ne serait ni juste, ni invariable. Il y a un siècle, on ne mangeait pas d’autruche ni de crocodiles en France. Aujourd’hui, ce sont devenus des plats courants.

En fait, les droits pour les animaux n’avantagerait qu’eux. C’est bien le but des amis de la nature, et c’est bien le pire cauchemar de ceux qui l’exploitent sans vergogne. La preuve : ils font tout pour qu’on ne puisse plus révéler les actes de cruautés dans les abattoirs mais aussi ailleurs, et leur but ultime est de pouvoir continuer à exploiter les animaux sans qu’ils n’aient jamais aucun compte à rendre, car pour eux, les animaux ne valent guère plus qu’un meuble, pire, ils valent encore moins pour eux car ils sont source de travail pénible. Leur rêve, ce serait une exploitation sans aucun effort de leur part, et peu importe ce que ressent l’animal : ils s’en contrefoutent.

En clair, le sujet des droits des animaux est un combat contre les amis de la nature et les anti. Un combat bien mal engagé pour les amis, et dont le gain de cause parait lointain, mais aboutira forcément, en tout cas, j’en suis persuadé. Ne lâchons rien.